Les 1er et 2 avril 2025
Au GamMAH
Promenade du Pin, 5
1204 Genève
Exposition au MAH
17 au 28 mars salle 401
DÉTAILS PRATIQUES
Exposition
Musée d’Art et d’Histoire, salle 401
Du mardi 17 mars au vendredi 28 mars 2025 (aux horaires du MAH)
GamMAH
Les 1er et 2 avril de 14 h 00 à 18 h 00.
Cocktail (réservé aux membres de la SAMAH)
Le 1er avril 2025 à 18 h 00
R.S.V.P. : avant le 26 mars à samah@samah.ch
Vente
La vente est une vente de gré à gré sur le principe du premier arrivé premier servi :
La vente est ouverte aux membres de la SAMAH le 1er avril dès 14 h 00 et à tous le 2 avril dès 14 h
Prix et clauses
Chaque œuvre est assortie d’un prix public unique de 15 000 CHF
Ce prix, justifié par la défense de l’intérêt public, et validé par l’artiste spécifiquement en ce sens, nous conduit à n’autoriser l’acquisition que d’une seule œuvre par personne afin d’éviter toutes dérives spéculatives.
En ce sens également, l’acquisition des oeuvres est assortie d’une clause de non-revente dans les 3 ans.
Pour voir les 16 Geneva Landscape et le livret-invitation que les membres de la SAMAH recevront par poste, cliquez ICI
DONATION À LA SAMAH PAR UGO RONDINONE DE 16 OEUVRES INTITULÉES GENEVE LANDSCAPE
Après plus de 125 ans d’existence, la SAMAH, héritière de la Société auxiliaire du Musée d’Art et d’Histoire, poursuit avec constance et fidélité le même objectif : soutenir le Musée dans la valorisation publique de ses collections et participer activement à leur enrichissement.
Afin d’y œuvrer avec davantage de moyens d’action, le comité de la SAMAH organise les 1er et 2 avril prochains un événement inédit et exceptionnel dans la continuité de celui organisé autour de l’établi de Jean Dunand.
On se souvient de l’exposition de 2023 When the sun goes up and the moon goes down, où l’artiste suisse Ugo Rondinone, invité par le Musée dans le cadre de ses Cartes blanches XL, a fait dialoguer ses propres créations avec les collections du Musée, permettant au public genevois et international d’avoir un autre regard sur les collections. Dans le sillage de cette exposition, l’artiste a réalisé un corpus de 16 œuvres pertinemment nommé Geneva Landscape, qui fait écho au titre de l’exposition, notamment à travers le thème du cycle.Très généreusement, l’artiste en a fait don à la SAMAH afin de lui permettre de renforcer son soutien au musée qui prendra ici la forme de deux actions:
– La donation par la SAMAH d’une des 16 Geneva Landscape au MAH pour l’enrichissement de ses collections. Cette donation permet ainsi d’ancrer dans l’histoire et les collections du Musée ses engagements d’aujourd’hui.
– Pour les 15 autres œuvres, le Comité de la SAMAH les rend accessibles à ses membres et au public au travers d’une vente dont le produit sera entièrement affecté au rayonnement et à la visibilité du MAH et de ses collections.
Le comité de la SAMAH exprime sa profonde reconnaissance à Ugo Rondinone et le remercie de faire ainsi participer la SAMAH à la pérennisation des collections du MAH et leur notoriété.
UGO RONDINONE
Né en Suisse en 1964, Ugo Rondinone développe un oeuvre polymorphe mêlant romantisme, méditation existentielle mais aussi dialogue entre nature et artifice. Son travail, imprégné d’une forte sensibilité, explore les cycles temporels et les dualités au travers de la sculpture, de la peinture et d’installations immersives.
GENEVA LANDSCAPE (2023)
Spécifiquement liée à la ville de Genève, cette pièce fait écho à d’autres réalisations, comme par exemple son Leuven Landscape de 2013 en référence à la ville de Louvain en Belgique.
L’oeuvre se compose de seize sculptures murales en terre peinte sur bois. Chaque pièce est unique, avec une couleur différente sur la face et sa complémentaire sur la bordure. Cette série a été exécutée en lien avec son exposition au Musée d’art et d’histoire de Genève et combine l’approche sculpturale de Rondinone avec sa vision du paysage, créant des pièces à mi-chemin entre la peinture et la sculpture.
CARTE BLANCHE AU MAH GENVÈVE (2023)
L’exposition When the sun goes down and the moon comes up a transformé les salles du musée en paysage sensoriel. Rondinone y a orchestré un dialogue entre ses propres œuvres et des pièces issues de la collection de l’institution, à l’instar de toiles de Ferdinand Hodler et de son contemporain Félix Vallotton. The Sun (2017), cercle de bronze doré de 5 mètres, répondait aux paysages lacustres de Hodler, alors que The Moon (2020), sphère argentée, dialoguait avec les gravures intimistes de Vallotton. Des chevaux de verre, contenant eaux et airs des mers du monde, faisaient écho aux études préparatoires des peintres suisses. L’artiste a réaménagé les salles avec des filtres colorés sur les vitraux, des horloges sans aiguilles et un parcours circulaire invitant à la méditation, soulignant sa fascination pour les cycles naturels et la perception du temps. Par cette synthèse entre héritage romantique et langage contemporain, Rondinone construit une œuvre où paysage intérieur et extérieur se confondent, interrogeant notre rapport au sacré et à l’éphémère dont la série se fait le témoin privilégié. Spécifiquement liée à la ville de Genève, cette pièce fait écho à d’autres réalisations, comme par exemple son Leuven Landscape de 2013 en référence à la ville de Louvain en Belgique. L’œuvre se compose de seize sculptures murales en terre peinte sur bois. Chaque pièce est unique, avec une couleur différente sur la face et sa complémentaire sur la bordure. Cette série a été exécutée en lien avec son exposition au Musée d’art et d’histoire de Genève et combine l’approche sculpturale de Rondinone avec sa vision du paysage, créant des pièces à mi-chemin entre la peinture et la sculpture.
DIALOGUES AVEC L’HISTOIRE DE L’ART
Rondinone réinterprète les motifs classiques à travers des séries comme Mountains (2015-2018), empilements de pierres peintes en couleurs fluo évoquant le land art et le pop art. Ces sculptures, dont Seven Magic Mountains (2016) dans le désert du Nevada, jouent sur les contrastes entre minéral brut et chromatisme artificiel.
Ses nus en cire et terre (2010-2011) ou ses Nuns + monks (2020) en bronze peint prolongent cette tension entre archaïsme et modernité, mêlant références à la sculpture médiévale et à Giacomo Manzù.